Ayesha - Tome 2 : Les flammes d’Harabec
Résumé :
Que faut-il pour nourrir une flamme ? Dans les Royaumes, l'esclavage est enraciné depuis toujours. Les dieux ont condamné le Peuple turquoise, et celui-ci, génération après génération, a toujours servi ses maîtres. Ainsi l'ont voulu les dieux. Ainsi le veulent les hommes. Les hommes... Tous les hommes, ou presque. Car des rumeurs courent. On chuchote que la reine d'Harabec n'a pas le sang pur. On chuchote qu'elle s'intéresse aux esclaves, qu'elle veut les aider. Les rumeurs courent. La révolte gronde. Les dieux se réveillent. Déchiré entre deux morales, entre deux passés, entre deux loyautés, Arekh est un homme seul. Pourtant son choix peut déterminer le destin de beaucoup. Que faut-il pour nourrir une révolution ?
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Avis :
Il me tardait de lire le tome deux de cette trilogie, dont le tome un m’avait vraiment plu. Ici nous retrouvons Areckh de nouveau seul, en plein milieu d’une ville assiégée. Plus désabusé que jamais et surtout, furieux. Furieux contre Marikani, furieux contre lui-même, contre les Dieux et contre le monde entier.
Ses convictions et ses croyances ont été remise en question à la fin du tome un et le voilà ici en train de se battre encore mais en étant tout autant plus incertain que jamais. Un concours de circonstance va lui mettre dans les pattes une fillette du peuple turquoise, une esclave qui va se mettre à le suivre partout où il va et cela va le troubler plus qu’il ne l’est déjà.
La réputation d’Areckh a traversé les royaumes et le voilà embauché en tant que général dans une armée en pleins milieu du désert. En parallèle nous suivons Marikani qui tente d’être une bonne reine alors que les tensions sont de plus en plus nombreuses et que le peuple turquoise se rebelle un peu plus chaque jour.
Ses deux personnages qui sont si loin l’un de l’autre vont de nouveau voir leur chemin se croiser et se lier. Autant dire qu’Areckh en a gros sur la patate et qu’il ne veut plus rien avoir à faire à Marikani.
Bref, ses deux-là vont encore devoir affronter un tas d’ennemis, fuir, et tenter de survivre dans un monde ou la guerre gronde plus que jamais.
Ce second tome démarre plus lentement, et l’action bien que présente d’un bout à l’autre l’intrigue n’évolue réellement qu’à partir de la moitié de ce tome. Les personnages se trouvent encore dans un imbroglio politique et social tendu, complexe et franchement pas de bon augure pour leurs miches.
On va avoir le droit à de nouveaux rebondissements assez spectaculaire. L’auteur arrive à nous surprendre et à nous tenir en haleine d’un bout à l’autre.
Dans ce tome on a une tension qui monte lentement mais sûrement. Les peuples se castagnent joyeusement, et les esclaves font monter la pression en se rebellant de plus en plus souvent. En bref, on a un second tome sanglant fait de violence, de trahison et de chagrin.
J’ai une nouvelle fois adoré ce tome bien qu’il soit un peu plus long à vraiment commencer. On a une jolie évolution des personnages. Par contre le titre du tome 3…le spoiler mais le spoiler de dingue ! Dégoutée.
Lecture pour le challenge du mois de la fantasy
