Ayesha – Tome 1 : Le peuple turquoise.

Résumé :

Dans un monde où la guerre fait rage depuis des millénaires, où les dieux règnent sur un système de castes complexe et cruel, où un esclave vaut moins qu'un cheval... que vaut la vie d'un galérien qui se noie ? Rien, bien sûr. Aussi quand Arekh, un homme au passé mystérieux et trouble, est sauvé d'une mort certaine par une belle inconnue, tout son cynisme, tout son système de valeurs sont remis en question. Or, la femme qui l'a secouru se nomme Marikani : elle est la dernière descendante de la lignée des rois-sorciers d'Arrethas. L'aider à retrouver son trône sera le premier acte non égoïste de la vie d'Arekh. Mais aucun acte n'est gratuit. Le prix à payer est peut-être celui de ses certitudes... Cette trilogie de Fantasy à grand spectacle est l'histoire de la fin d'un âge... Ou comment la rencontre d'un ancien galérien et d'une jeune reine, pris dans le tourbillon de l'histoire et de la guerre, va changer pour toujours la destinée d'une civilisation.

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Avis :

En commençant ce premier tome sans grand espoir de le terminer, étant dans une phase ou je ne finissais aucune des lectures que j’entamais, quelle ne fut pas ma surprise de ne pas réussir à décrocher. Après une période ou aucun livre ne me faisait particulièrement envie, autant dire que je sautillais de joie à enfin pouvoir m’accrocher de nouveau a une lecture plaisante.

Ici, on ne tergiverse pas vraiment à nous faire découvrir l’univers en douceur. L’auteur ne prend pas son temps pour nous mettre en place l’intrigue, que néni. On plonge dans l’action dès les premières pages quand notre héros se voit sauver d’une noyade certaine par une inconnue.

On peut découper ce premier tome en deux parties.

Dans la première partie, nous avons surtout le droit à une fuite en avant d’un petit groupe de survivants, qui tentent d’échapper à un poursuivant que nous ne verrons au final, jamais vraiment. L’émir est un personnage bien présent mais toujours en retrait, loin des lignes de fronts, un ennemi en quelque sorte invisible. Seules ses troupes pourchassent notre groupe. On va donc découvrir ce monde, et quelques peuplades aux travers de leur parcours, mais aussi au fil des conversations que vont avoir Arekh et Marikani. Tous deux ont une vision du monde totalement opposée et vont donc confronter chacun leur point de vue. Cela va nous permettre d’en apprendre bien plus sur le fonctionnement de cet univers, les enjeux politiques, les richesses des royaumes et les croyances des peuples.

On découvre un Arekh completement désabusé, qui ne croient plus en rien, ni à l’avenir, ni aux gens et qui de par ses expériences, ne souhaitent s’accrocher à personne et préfère rester dans l’ombre et la solitude. On en découvre peu sur son passé, ce qui l’a amené à être envoyé aux galères, dans cette première partie. C’est un homme froid, solitaire, effrayant et qui ne comprend pas lui-même pourquoi il aide le groupe à survivre.

Son « pire ennemi » à lui, c’est la suivante de Marikani. Une haine silencieuse mâtinée de trêves plus ou moins suspicieuse.

La seconde partie se concentre sur le royaume de Marikani. Parce que bon, oui, ils finissent par y arriver. Autant dire qu’ils sont loin d’être en sécurité pour autant. Les intrigues de la cours sont monnaie courante, les trahisons sont presque publique, et n’étonnent absolument personne. On a droit à des alliances et mésalliances, à des conflits violents et les complots visant à détruire Marikanie sont légions au sein de sa propre famille. Et tout le monde cherche à tirer son épingle du jeu, sauf Arekh qui ne comprend toujours pas pourquoi il ne se tire pas d’ici vite fait. Dans cette partie, on en découvre plus sur la personnalité d’Arekh, sur son passé, sur lui tout simplement. Marikani, elle reste toujours assez mystérieuse, mais n’est pas dénoué d’esprit et d’intelligence.

On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer dans ce tome. L’auteur nous concocte de nombreux rebondissements et des surprises auxquelles je ne m’attendais pas. Surtout à la fin ou je me suis trouvé sur le cul. Je m’attendais pas du tout à ça…J’ai rien vu venir et pourtant…pourtant les indices étaient là. L’auteur a également une très jolie plume, vive, parfois amer, mais jamais ennuyeuse.

Les personnages se dévoilent tout du long. On découvre différentes facettes, des jolies et de moins jolies. Des personnages fort, badass mais pas dénués d’humanité pour autant. On a une intrigue haletante aux nombreux rebondissements, et aux révélations parfois étonnantes.

J’ai adoré ce premier tome, entre survies, combats, affrontements, convictions, croyances, enjeux territoriaux et politiques.

Que du bon et encore du bon.