Les écorchés – Tome 1 : Ruine.

Résumé :

Kisa est la fille du chef de la mafia russe de New York qui tient le Donjon - un ring clandestin - et la fiancée d'Alik, un tueur endurci. Un jour, elle croise par hasard un sans-abris couvert de tatouages et de cicatrices qui éveille en elle des sentiments inconnus. Quelque temps plus tard, elle le revoit en train de combattre au Donjon. Alors qu'il sème la peur et la mort sur son passage, Kisa brûle de désir pour cet homme que tout le monde appelle Ruine. Mais celui-ci poursuit un but ignoré de tous : il recherche celui qui lui a volé sa vie et souhaite assouvir sa vengeance qu'il attend depuis de trop longues années...

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Avis :

Voila un premier tome qu’il ne fait pas bon mettre entre toutes les mains. Ici on a un roman dur. Les personnages ont souffert, parfois au delà de toute raison. Ruine a été dressé et conditionner a tuer depuis qu’il est un ado. Tuer ou être tuer. Les passages le concernant sont forts et difficiles. Le garçon qu’il a été est simplement brisé, l’homme qu’il est devenu est tout aussi tourmenté, avide de vengeance, comme un chien enragé que rien n’arrête. En même temps, il ne lui reste que ça.

Kisa elle se trouve prise entre deux feux. Fille de chef de la Bradva, elle doit épouser l’héritier, un ami d’enfance, mais aussi un homme cruel et terrifiant qui étouffe la jeune femme sous la pression. Elle n’arrive pourtant pas à le haïr pour ce qu’il lui fait subir. Elle accepte et souffre en silence. Elle ne s’autorise que de rare moment de liberté lorsqu’elle vient en aide aux pauvres. Son monde n’a aucune perspective.

La rencontre de ses deux personnes est aussi explosive qu’elle va être intense. Mais rien n’est facile lorsqu’on a deux protagonistes écorchés vifs et noyé sous les contraintes de leurs univers.

La romance entre Kisa et Ruine est très belle en soit. Sombre, violente, dure, mais aussi pleine d’espoirs.

La plume de l’auteur est vraiment jolie et elle nous plonge rapidement dans son monde. Les pages se tournent vite et on suit l’histoire avec passion.

Je trouve malgré tout qu’on reste assez restreint dans ce milieu qu’est la mafia. On reste dans une « activité » très spécifique et on ne s’en éloigne pas vraiment. Un peu dommage.

J’ai également tiqué sur quelques petites choses, phrases répétitives, quelques clichés et surtout la fin se laisse deviner assez facilement.

Il n’en reste pas moins que c’est une très bonne lecture.